Virée à EBOLOWA

Après une semaine de travail intense où se multipliait des réunions et des missions hors de la ville de Yaoundé, j’ai été invité à aller pour deux jours loin des bruits de la ville avec ma collaboratrice Solange par Hervé DANGLA.

Hervé DANGLA est un photographe avec qui nous bossons au sein du Collectif Kamera (collectif de photographes camerounais) sur les mémoires photographiques de la ville de Yaoundé appelées « Yaoundé ville/forêt », je vous donnerai plus de détails dans un article futur.

Nous sommes partis tous les trois jouer aux touristes dans le Sud du pays, plus précisément à Ebolowa, ville que nous ne connaissons que de nom. On a laissé Yaoundé derrière nous le dimanche 27 octobre 2013 dès 7h30 min du matin direction plein Sud. Nous-nous sommes arrêtés plusieurs fois sur le chemin pour demander notre chemin et ce parce que les routes camerounaises ne sont pas généreuses en panneaux indicateurs. Moi qui suis très cartésien et de ce fait très peu le sens de l’aventure, j’avais le ventre nouer par « la peur de l’inconnu » surtout de se perdre.

Après la ville de Mbalmayo, Hervé décide de sortir de la route et emprunte un chemin non-bitumé pour aller à la découverte. On a roulé vers « le site touristique d’Ebogo » pendant près de 30 min. A chaque fois que nous demandions notre route pour ce site on nous disait que nous n’étions plus loin sauf qu’on ne voyait toujours pas le bout du tunnel. On a pris une pause café dans la cour d’une église et après il était question de rebrousser chemin. C’est grâce à la persévérance de Solange qui a demandé une fois de plus où se trouvait à un autochtone le site que nous-nous sommes rendus compte que nous étions à deux virages du « Graal ».

Le site touristique d’Ebogo se trouve dans un village où l’on peut encore contempler l’architecture coloniale au bord du fleuve NYONG. Les maisons coloniales ont été construites par les colons qui venaient dans ce village se reposer du stress de la ville.

10h, Ebolowa. La première chose qui vous frappe dans cette ville est la prolifération des hôtels, leurs plaques vous accueillent dès votre entrée dans la ville. Nous sommes allés nous rafraichir dans un restaurant sympa appartenant à la municipalité où était exposé des photos du vieux Ebolowa mais très mal entretenues, qui s’effaçaient sous l’action de la pluie et du soleil. Ensuite on a rapidement fait le tour de la ville, son marché, son lac à l’abandon, le quartier administratif et ses bâtisses coloniales.

Le soir venu nous sommes allés faire des photos au bord du lac et non loin du poste de police de la ville et sa grande horloge, ensuite nous avons mangé dans un maquis de la place avant de rejoindre notre hôtel (Chez maman Rosa).

Le lendemain après le petit déjeuner au bord du lac municipal nous avons pris la route dans l’espoir de nous rendre à Sangmélima, mais le mauvais état de la route nous a découragé.

Nous sommes rentrés à Yaoundé les poumons remplis de l’oxygène du Sud.

Merci à Hervé et à Solange pour ce bout d’éternité passé ensemble.

Morceau choisi de la ville d'Ebolowa au Sud du Cameroun

Comments

[billy]

Impressionnant... j'ai un peu voyagé en Afrique... Burkina Faso, Côte d'ivoire et Bénin tout en prenant aussi des milliers de photos, mais là j'avoue que je suis bien tentée... félicitation pour ce travail... bonne continuation

[Yvon]

Merci Billy et j'aimerais aussi voire tes photos si possible.

[Gilbert BABENA]

Bro! C'est toujours un plaisir de vivre en lecture les aventures d'un souteneur... Je suis ravi que l'idée d'être, de vivre et de sentir le touris(te)me chez soi vous anime toi et ta compagne (mon amie) Solange. Je profite de ta plateforme pour te relancer (et te réclamer) publiquement le film "Touriste chez moi", aventure touristique dans laquelle on s'est lancés il y a deux ans... Je reviens à présent sur les tofs que tu as faites à Ebolowa pour remarquer qu'il y en a de vraiment jolies. Certaines, surtout celles faites nuitamment, m'ont fait penser aux magazines photos qui nous présentent souvent la beauté vespérale et nocturne des grandes métropoles occidentales (Washington DC, New York, Paris, Londres)... Même si je trouve certaines tofs assez ordinaires, il n'en demeure pas moins vrai qu'on reconnaît un artiste à son regard! A très prochainement pour des nouvelles aventures photographiques et artistiques!

[Yvon]

Content que le travail te plaise bro!

[RIC]

tu fais saliver mannnn...open vite une agence touristique comme puisse suivre le même itinéraire

[NGASSAM TCHATCHOUA Yvon Léolein]

Merci Freddo, il faudra vraiment que tu fasses un tour de ce côté.C'est une zone sympa et surtout pas chère du tout que ça soit l'hébergement ou la nutrition.

[Gilbert BABENA]

RIC, je crois qu'Yvon ne peut pas être au four et au moulin. Il fait des tofs, ça c'est son job; c'est le job d'un autre d'envisager une création de catalogues touristiques et diverses autres entreprises qui pourraient y être associées. Mon vœu c'est que les grandes firmes et entreprises de ce pays remarquent et travaillent enfin avec tous ces jeunes photographes professionnels locaux bourrés de talent afin que ces derniers vivent du fruit de leur regard qu'ils plongent sans cesse dans le viseur!!! Incha Allah, viendra l'heure!

[Freddy]

Super cool brooo!!!. Tu sais moi même qui suis le plus gros voyageur du pays je n'ai pas encore dégusté la ville d'ébolowa à fond comme toi!!! en tout cas j'y retournerais et cette fois là étant bien armée
félicitation man

[NGASSAM TCHATCHOUA Yvon Léolein]

Merci vieux, surtout que ça vaut le détour!