Les disques de mon père

Publié par NGASSAM TCHATCHOUA Yvon Léolein sur 1 Juin 2014, 22:35pm

Soirée mémorable à l'Institut Français, antenne de Yaoundé, ce 22 mai 2014. La salle de spectacle s'est transformé le temps d'un concert en véritable discothèque avec danseurs en sueur, jeux de lumière...il ne manquait que les fumigènes pour que la boucle soit bouclée.

Après une longue journée au studio SATEC records, je me suis rendu à l'IFC comme à l'accoutumée pour travailler ma technique photographique de nuit quand il y a spectacle. Au programme ce jour un concert de musique intitulé "Franco na biso", qui est un hommage au célèbre artiste africain Franco, originaire de la République démocratique du Congo. Un artiste donc la musique a bercé la jeunesse de nos parents et que je parie avoir écouté à travers le liquide amniotique de ma maman.

Cet hommage à Franco donc je ne connais que quelques rares chansons, est donné par un orchestre de la RDC porté par deux artistes de talents le guitariste et chanteur Kojack KOSSKAMVWE et le saxophoniste Jean-Rémy GUEDON qui est à l’origine de cette belle initiative.

Le concert a commencé timidement comme pour permettre aux artistes de garder le meilleur pour la fin; car malgré quelques couacs dus à la technique, l'ambiance de la soirée s'est très vite réchauffée et on a pu apercevevoir dans les couloirs de la salle des mélomanes entrain d'esquisser des pas de danse.

J'ai été ainsi que toute l'assistance porté par les riffs de guitare et les chorus de saxophone qui auraient je parie fait oublier à mon défunt papa son vieux rhumatisme.

La foule n'a pas pu résister à l'invitation de Jean-Rémy GUEDON qui est descendu du podium pour demander à l'assistance de venir danser devant la scène. La salle de spectacle s'est transformée à cet instant en une discothèque. Cela a été l'occasion pour l'artiste martiniquaise Véronique KANOR de danser sur la musique de ses ancêtres en compagnie de sa sœur Fabienne. Comme à son habitude, Michèle NDJONGUI danseuse contemporaine, n'a pas pu résister à la transe transmise par le tempo enlevé de cette musique venue d'un autre âge. Elle et l'infographe Hervé NOUTCHAYA ont littéralement abandonné leur corps à ses sonorités que certains qualifieront de rétro, mais qui aujourd'hui ont fait danser des contemporains. Certains comme le bloggeur Florian NGIMBIS ont voulu résister, mais on voyait bien leur corps s'arrimer au rythme de Franco.

Le concert était beau...non la fête était trés belle. On était entre copains et amoureux de la bonne musique.

Merci "Franco na biso", on est « biso na biso » (on est ensemble)!!!

Pour voire les photos,bien vouloir cliquer sur le lecteur CALAMEO ci-dessous.